Le jour que le Parti de droite a découvert les blogs

Ils accouchent des rotatives, nous avons une nouvelle de portée. Aujourd'hui, le 3 Mars 2009, à peu près 2 ans après la mise en marche du blogosfera progressiste de la part du parti socialiste espagnol – qui raconte actuellement plus avec de 1.000 blogueros - le Parti de droite s'est mis en marche son “blogosfera populaire”, un agregador de blogs, mais oui, seulement pour les dirigeants du parti, qui existe encore classses.

En plus de donner la bienvenue au blogocosa, à la chose qui faut, j'aimerais leur signaler une contradiction curieuse. Savent-ils ce qu'Esteban Gonzalez Pons disait seulement il y a une année sur les blogs ? Soyez ébahis :

“Les blogs ne sont pas pour les hommes politiques mais pour les journalistes ou l'intellectuel parce qu'ils requièrent d'une lecture détenue et d'une attention à des heures que l'homme politique ne puisse pas consacrer”.

Il semble que quel Saulo de Tarse, Gonzalez Pons est tombé de son coursier énergique un chemin de Damas et elles ont eu à être avalées, ses propres déclarations de seulement il y a 12 mois. Certains l'appellent une évolution, les autres, avec plus de mauvais lait, incontinence.

L'analyse qu'ils font dans le quotidien Public du blogosfera du PP est simplement desternillante :

La ‘blogosfera populaire’ elle naît monothématique et sans que 2.0 fasse un usage des recours infinis d'un web. Dans sa première journée tous les bloggers du PP ont écrit son premier ‘post’ consacré à la mort du disiente cubain Orlando Zapata et à critiquer le Gouvernement cubain. Dans ses textes il n'y a pas un seul liez, et Ignacio Uriarte fait le plus grand déploiement technologique dans son post, avec l'inclusion d'un vidéo d'Youtube. Il n'y a pas non plus de trace de trackbaks, ou de syndicalisation de contenus (RSS).

Le jour que quelqu'un qui sait réellement dont il parle dans le PP – qu'ils existent - est celui qui s'occupe de ces choses, un autre coq leur chantera. Et voilà que je pense par exemple à Iñaki Oyarzabal, qui sait de cela une barbarie.

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